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jeudi 28 mai 2009

De la Vénétie à l'Istrie...

Chers tous,

Nous sommes arrivés en Istrie jeudi dernier (19 mai) par très beau temps, situation inchangée depuis. Notre camping (Bi Village agréé camping chèque) est immense et situé au bord de l’Adriatique. Les emplacements ont une superficie de 100 m2 en moyenne ; il y a donc de quoi faire. Les sanitaires sont corrects, moins luxueux qu’en Italie, mais on n’a pas à se plaindre. Le complexe offre toutes sortes de distractions, dont aquagym gratuite dans une des trois piscines du camping. La plage est belle, mais il y a des cailloux et des galets, donc obligation de porter des chaussures spéciales si l’on veut nager dans les eaux limpides de la mer, truffée d’îles et d’îlots que l’on voit bien depuis la plage, parmi lesquels les îles de Brijun (prononcer Briyun). Nous sommes à côté d’une bourgade nommée Fazana (prononcer Faiana), petit port très charmant qui reçut des célébrités dans ses heures de gloire, dont Lauren Bacall. Nos voisins de camping sont essentiellement allemands, autrichiens et néerlandais. Le soir de notre arrivée, à 22 h, nous avons été contraints de déménager car notre voisine, néerlandaise, littéralement rongée par une peur phobique des chats, nous a demandé de l’attacher ; nous avons préféré décamper. Je ne vous dis pas la colère qui m’a ravagée, tandis que Francis gardait son calme habituel. Bref, je l’ai copieusement insultée, espérant qu’elle ne comprendrait pas mon flot d’insanités. Nous nous sommes retrouvés sans lumière (pas d’éclairage public) sur un chouette emplacement et y sommes restés.

Le lendemain, nous sommes allés visiter Pula, ville voisine, qui abrite des arènes romaines uniques en Europe et très bien conservées. Cette commune possède aussi quelques autres vestiges romains, dont un petit théâtre et un temple d’Auguste ; la glace y est aussi bonne qu’en Italie. Le samedi, nous sommes allés visiter Rovinj, vieille cité située sur une presqu’île où la grand’place et les quais (comme dans beaucoup d’endroits de Croatie) se nomment « place ou quai Maréchal Tito ». Puis, nous avons abordé le fjord de Lim, que l’on peut longer à pied sur une longueur de 9 km mais est difficilement accessible en voiture. Au fond du fjord, quelques ostréiculteurs vendent leurs huîtres à prix d’or (11 euros la douzaine). Nous nous sommes évidemment abstenus d’en acheter. Ensuite, nous sommes allés visiter Porec (prononcer Poretch), autre commune à la fois romaine et vénitienne posée sur une presqu’île. Dans la basilique classée au patrimoine de l’UNESCO et bâtie entre 543 et 544 après JC, Francis a photographié des mosaïques datant de 1267. Des figures décoratives géométriques provenant d’un temple du 1er siècle décorent l’autel de l’église (elles sont notamment constituées de nacre). Nous avons aussi sillonné des rues bordées de palais vénitiens du XVe siècle –très beaux ! » Dernière promenade grandiose hier lundi : l’île de CRES, golfe de KVARNER. Très belles vues sur les îles tout autour, la mer d’un bleu cristallin. Sans le vouloir en allant vers cette île, nous avons atterri dans une petite ville balnéaire (RAKALJ) située dans une impasse. Puis nous avons attendu deux heures le bac et avons fait 200 km aller-retour sur ce hâvre de paix qu’est l’île de CRES, contrairement à sa voisine l’île de KRK (voir photos).

Quelques mots sur notre mode de vie en vacances : lever tôt car les températures sont caniculaires (hier 44° dans la voiture et 30 ° dès 10 h ce matin)mais le ciel est bleu azur. Café au lait au p’tit dèj. Selon les jours, lessive et déjeuner léger au camping. Quand nous sommes en balade, notre sac isotherme contient des crudités, des œufs durs ou du thon, voire de la charcuterie locale. Le soir, nous dînons légèrement. La nuit tombe vite et heureusement le thermomètre descend et perd environ 15°, ce qui est appréciable. Phoebe se promène peu. Accablée par la chaleur, elle se cache sous la voiture, notre caravane ou celle de voisins. Elle raffole des boîtes à chat italiennes (comme dit Francis, ils ont dû mettre un truc pour donner de l’appétit aux chats).

Nous sommes contents de bien tenir notre budget. Pas de dépenses superflues ; parfois une glace et quand nous sommes en déplacement un espresso (ils sont à tomber par terre, en Croatie aussi). Les Croates que nous avons rencontrés semblent assez fermés ; ils ne sourient guère et, barrière de la langue oblige, il est presque impossible de communiquer. Je n’ai pas du tout apprécié avoir été victime de tentatives de vol à plusieurs reprises. Une fois, une vendeuse dans un kiosque m’a délibérément rendu la monnaie sur 50 kunas, alors que je lui avais donné un billet de 100. Mon regard assassin l’a conduite à me rendre séance tenante ce qu’elle me devait. A part dans les supermarchés, aucun prix n’est affiché et quand affichage il y a, c’est écrit en tout petit, mais on ne peut pas s’y fier. Le litre d’essence est à 92 cm d’euros. De façon générale, la vie est moins chère qu’en France mais il faut être très vigilant. La glace est à 5 kuna partout (69 cts d’euros). Les clopes sont très nettement moins chères qu’en Espagne. On trouve beaucoup de denrées très prisées par les gens du Nord ou d’Allemagne (saucisses, fromages ressemblant à du plastique mou, toutes sortes de desserts lactés ou gélifiés). Nous achetons beaucoup de légumes, mais là aussi prudence, car les prix ne sont pas affichés dans les échopes spécialisées. La viande est incertaine ; quand tu penses acheter une côte de veau, tu as en fait de la viande à faire en sauté ; en revanche sa fraîcheur ne fait aucun doute.

Demain, nous partons pour ZADAR, prochaine étape en Dalmatie, autre province de Croatie. Nous arrivons au camping avec un jour d’avance. Espérons qu’il y aura de la place, car il n’a que 40 emplacements.


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